Dans cette affaire qui a
fait grand bruit, et en fait de nouveau, la seule certitude que nous ayons est
qu’Alexandre Litvinenko est mort.
Le 23 novembre 2006,
Alexandre Litvinenko mourrait dans un hôpital londonien. Peu de temps avant sa
mort, son « ami » Alexandre Goldfarb lisait à la presse la dernière
déclaration de son « ami » dans laquelle Alexandre Litvinenko
accusait Vladimir Poutine d’avoir ordonné son meurtre. Rien ne prouve que la
déclaration était bien de Litvinenko lui-même, et non de Goldfarb qui le
conseillait depuis son arrivée à Londres ou de Boris Berezovsky qui le
soutenait financièrement.
Ainsi commençait une
longue saga dans laquelle deux thèses s’affrontent et qui a connu un nouveau
développement récent avec les déclarations du juge anglais Robert Owen pour
qui, le meurtre est une opération du FSB russe, « probablement approuvée par M. Patrouchev (Nikolaï Patrouchev, ex-chef du FSB), et aussi par le
président Poutine ». Le « probablement » a évidemment une
résonnance étrange dans la bouche d’un juge qui vient de boucler une enquête vieille
de plus de huit ans et dont le rapport ne comporte pas moins de trois cent
pages. On remarquera au passage que la « conviction molle » du juge
est fondée sur les déclarations secrètes de membres non désignés d’un service
secret non mentionné.
Mais revenons
d’abord quelques année en arrière, à la fin des tristement célèbres années 90
en Russie. Alexandre Litvinenko y a occupé un poste subalterne au KGB, d’où il
a participé à des enquêtes sur le crime organisé. Il faut dire qu’à cette
époque, le crime organisé était florissant dans une jeune Fédération de Russie
livrée, par son président Boris Eltsine, au pouvoir des oligarques qui en ont
profité pour s’enrichir outrageusement et mettre le pays en coupe réglée, sous la
responsabilité de Boris Berezovsky, l’éminence grise du Kremlin. C’est ce même
Berezovky que l’on retrouvera également, quel hasard, à Londres au début des
années 2000.
Dans cette ambiance
de « coups tordus » Alexandre Litvinenko s’est retrouvé accusé de
malversations et a même été emprisonné un temps. Relâché contre la promesse de
ne pas quitter le pays, il s’enfuit à Londres via la Turquie, grâce à un faux
passeport. Il sera aidé en cela par un nouvel « ami », Alexandre
Goldfarb, un personnage que l’on va retrouver aussi, plus tard, dans les
évènements de Londres liés à cette affaire.
Qui est Alexandre
Goldfarb ? C’est un scientifique soviétique dissident qui a quitté l’URSS
dans les années 70 pour rejoindre l’université de Columbia, une célèbre
université privée de New York. Après la chute de l’URSS en 1991, Goldfarb est
recruté par Georges Soros, le « grand ami de la Russie » que l’on
sait, pour diriger les projets de la Fondation Soros en Russie. C’est là qu’il rencontre
Alexandre Litvinenko avec qui il « sympathise » et qu’il aide ensuite
à fuir la justice russe via la Turquie. Nous savons comme les Etats-Unis
étaient particulièrement intéressés par les dissidents qu’ils choyaient, tout
le temps que ces derniers disaient du mal de leur pays. L’un des plus célèbres
a été Alexandre Soljénitsine qui, il faut le dire, était d’un autre calibre
intellectuel que Alexandre Litvinenko. Les dirigeants américains ont accueilli
et soutenu Soljénitsine tout le temps qu’ils ne comprenaient pas qui il était
et ce qu’il disait vraiment.
Apparemment, c’est
Goldfarb qui a été chargé ensuite de veiller sur Litvinienko. Il l’a, en
particulier, aidé à rédiger ses mémoires dans lesquelles il dénonçait les excès
de FSB, le gouvernement de Vladimir Poutine et tout ce qu’il pouvait dénoncer à
propos de la Russie. L’importance d’Alexandre Litvinenko aussi bien au KGB,
puis au FSB que comme « dissident » a été évidemment grandement
exagérée pour donner autant de poids que possible à ses accusations. De telles
accusations venant d’un employé subalterne qui plus est recherché par la
justice de son pays ne pesaient évidemment pas grand poids. Jusqu’à ce que ce
quasi inconnu ne meure d’une manière dramatique. Son agonie qui a duré deux
semaines a été médiatisée grâce à des images et des communiqués de presse
soigneusement calibrés par des professionnels de la communication. Il fallait
absolument montrer à quel point la Russie était un pays dangereux, pour le
monde entier et dans le monde entier.
Rien n’a été
laissé au hasard par une équipe de professionnels de la communication, car
Litvinenko n’apportait pas beaucoup de preuves de ce qu’il disait. Tout a donc
été fait pour que le public ne se pose pas la question de la véracité des
accusations.
Le thème
« Poutine l’a fait » a bien fonctionné au départ, mais pour le faire
durer il aurait fallu apporter des preuves. Ces preuves évidemment n’existaient
pas. On a donc lancé le public dans une autre direction et on a expliqué
qu’Alexandre Litvinenko enquêtait sur l’assassinat non résolu de la journaliste
Anna Politkovskaya, une autre affaire qui avait défrayé la chronique en 2006.
L’ampleur du mouvement de contestation international après ce meurtre assurait
une place en première page au protégé d’Alexandre Goldfarb, une fois qu’il y
était lié. On aurait pu se demander alors à quel titre Litvinenko enquêtait-il
sur ce meurtre ? Il n’était pas journaliste, il n’était pas enquêteur
privé agissant pour le compte d’un client. En revanche le mystère ayant entouré
le meurtre de la journaliste et le fait que les médias occidentaux aient déjà
mis en cause le président russe dans cette affaire ne pouvait que renforcer
l’impact des « révélations » de Litvinenko, tout en évitant le problème
quasi insoluble des preuves inexistantes.
Après la mort d’Alexandre
Litvinenko aucun de mes confrères sévissant dans les médias « bien
pensants » n’a, à ma connaissance, posé cette question. Aucun non plus n’a
posé une autre question qui semblait évidente : « Cette présentation
implique qu’il a été tué pour l’empêcher de révéler des secrets embarrassants
pour des personnes haut placées (en Russie évidemment puisque le meurtre aurait
été ordonné de là-bas). Mais son agonie a duré au moins deux semaines. Se sachant
mourant et victime d’un empoissonnement, pourquoi n’avoir rien dit à ce moment
là ? » Il a pourtant donné de nombreux interview, mais il n’a rien
dit, sauf bien sûr dans la « dernière déclaration » lue par Goldfarb
et dont rien ne prouve qu’elle soit de lui. Cela ne vous étonne pas ?
Le thème a été utilisé
avec force détails par « The Gardian », en particulier. Le quotidien
anglais à même reproduit une accusation de Boris Berezovsky « Vladimir Poutine
a autorisé le meurtre d’Alexandre Litvinenko ». La déclaration n’était
évidemment assortie d’aucune preuve, mais que pèsent les preuves dans le
domaine de la communication ? Elle sont pourtant à la base du métier de
journaliste. Nous sommes donc d’accord il s’agit de communication et non de
journalisme. Ainsi, le 20 novembre 2006, le « London Times »
écrivait : « Des diplomates ont déclaré hier que la Grande Bretagne
sera plongée dans la pire crise diplomatique avec la Russie depuis l’arrivée au
pouvoir de Vladimir Poutine, si l’enquête de Scotland Yard sur la mort d’un
ancien agent russe mène au Kremlin ». Des diplomates, quels
diplomates ? Voilà une façon d’insinuer qui ressemble diablement aux
déclarations du juge Owen pour qui « il est probable que Vladimir Poutine
ait approuvé le meurtre ».
Il est temps de revenir
sur le rôle de quelqu’un dont nous avons déjà mentionné le nom plus haut et qui
est un des personnages centraux de cette affaire : Boris Berezovsky. Brillant
esprit, docteur en mathématiques, membre associé de l’académie des sciences en
1991, Berezovsky a su tirer profit du chaos économique et politique des années
90 en Russie pour accumuler une fortune évaluée par Forbes à trois milliards de
dollars (une somme réduite ensuite à 1,3 milliards suite à une décision de la
justice russe à l’issue d’un procès en diffamation que Berezovsky lui-même
avait intenté à Forbes). Il a su également s’immiscer dans les cercles
politiques influents au Kremlin pour devenir rapidement une sorte d’éminence
grise du régime Eltsine. Il a gagné ses premiers millions en achetant à
Avtovaz, le plus grand constructeur automobile russe, des voitures qu’il payait,
à crédit, en dessous de leur prix de revient et qu’il revendait en espèce et en
dollars à des particuliers. Il versait ensuite le prix en rouble avec plusieurs
mois de délai. Ainsi, il empochait à la fois le différentiel de prix, mais
aussi le profit de change dans une économie où le rouble baissait régulièrement
et où l’inflation était à trois chiffres. Comment pouvait-il acheter les
voitures en dessous de leur prix de revient ? Un des directeurs d’Avtovaz
était son partenaire dans l’affaire… Il a ensuite dirigé la compagnie aérienne
Aeroflot pour laquelle il a monté une comptabilité parallèle afin de conserver
à l’étranger le produit de la vente de billets en dollars. La justice l’a
poursuivi pour avoir un peu confondu ce compte en dollars d’Aéroflot avec ses
comptes personnels.
Homme de réseaux,
Berezovsky a traité avec toutes sortes de partenaires y compris les moins
recommandables et les plus dangereux. D’après Paul Khlebnikov, le journaliste
russo-américain directeur de Forbes Russie, son partenaire d’affaire Badri
Patarkatsishvili, était son correspondant avec la mafia géorgienne. On lui prêtait
aussi des liens avec la mafia Tchétchène ce que semble confirmer les liens
qu’il entretenait à Londres avec Akhmed Zakaïev, l’émissaire des séparatistes
Tchétchènes, recherché par la justice russe pour création de bandes armées,
pour plus de 300 meurtres et des enlèvements. Boris Berezovsky a d’ailleurs été
victime, en Russie, de plusieurs tentatives d’assassinat dont une a coûté la
vie à son chauffeur quand une bombe a explosé sous sa voiture.
Lorsque Vladimir Poutine
a repris la Russie en main, il a mis fin au pouvoir des oligarques dans la
politique russe, et Boris Berezovsky a dû quitter le pays après avoir vendu,
assez mal vu les circonstances ses actions dans des sociétés comme Sibneft ou
la première chaine de télévision ou encore Kommersant qui publiait des journaux
et magazines connus. Après avoir cru qu’il pourrait manipuler Vladimir Poutine
comme il l’avait fait avec Boris Eltsine, la déception a été grande. Elle s’est
doublé d’une blessure d’orgueil, Boris Berezovsky ayant expliqué que c’est lui
qui avait poussé la candidature de Vladimir Poutine.
Rien d’étonnant à ce que
l’on retrouve donc son nom mêlé à cette affaire de meurtre impliquant des
personnes réputées être « opposées au Kremlin ». D’autant que son
lien avec eux était ancien, Alexandre Litvinenko et Andrei Lugovoï ont
travaillé pour Boris Berezovsky en Russie dans les années 90.
Dans un article paru dans
son édition daté du 23 mai 2007, le « New York Times » décrit Lugovoï
comme un « ancien agent du KGB, un homme d’affaires, ennemi du Kremlin et
opposant de Vladimir Poutine ». Il ne vous aura pas échappé, donc, que
pour le « New York Times » et un grand nombre de quotidiens
occidentaux, on aurait recruté un « ennemi du Kremlin et opposant de
Vladimir Poutine » pour aller tuer à Londres un « opposant au Kremlin
en exil, ennemi de Vladimir Poutine » !
Plus sérieusement, le
« Financial Times » et un autre quotidien anglais, « The
Independant » nous indiquent que la société de Lord Bell, « Bell
Pottinger Communications », gérait les demandes d’informations des médias
sur cette affaire, et distribuait des communiqués de presse et des photos
d’Alexandre Litvinenko sur son lit d’hôpital. Le « Financial Times »
ajoutait que Lord Bell avait représenté Boris Berezovsky en Angleterre pendant
quatre ans.
Il n’est pas beaucoup
plus facile de se faire une idée de ce qui s’est passé réellement en étudiant
les divers témoignages disponibles. Alors qu’Alexandre Litvinenko est sur son
lit d’hôpital, on nous explique qu’il a été empoisonné au thallium, un métal lourd
dont l’ingestion par l’homme est mortelle à de très faibles doses. Ce n’est que
le jour de la mort de Litvinenko que l’on a parlé plutôt de polonium. Le
changement de poison a été accompagné par de nombreux articles expliquant qu’il
n’y avait plus guère qu’en Russie que l’on pouvait en trouver. On comprend donc
l’avantage du polonium sur le thallium. On nous a alors expliqué que l’on avait
retrouvé des traces de polonium qui traversaient l’Europe de Russie en
Angleterre, via Hambourg où vit l’ex-épouse d’Andrei Lugovoï. Un vrai chemin de
« Petit Pousset" ! Mais il semblerait que l’Urss n’étaient pas
le seul pays à produire du polonium dont la fabrication ne demande pas des
compétences chimiques très poussées. Pour William Harper, physicien de
l’université de Princeton, le polonium est présent dans un grand nombre de
produits d’utilisation assez courante : « vous pouvez en trouver
partout » aurait-il déclaré au journaliste du « New York Times »
qui l’a interviewé et a titré son article « Polonium : 22,50 dollars
plus les taxes », expliquant que c’était, à son avis, le prix de la dose
nécessaire à tuer un homme.
Des sources en Russie ont
étudié cette piste et Serguei Sokolov, qui a été un temps le chef de la sécurité
de Boris Berezovsky dans les années 90 a retrouvé la trace de vieux conteneurs
déposés dans une ancienne usine secrète soviétique et désaffectée, sur une ancienne île
de la mer d’Aral (à Barsa-Kelmes) ayant contenu du polonium. Il mentionne une
visite de l’usine par une équipe inconnue, à son avis envoyée par la CIA ou le
MI6, qui aurait emporté un conteneur de polonium qui aurait ensuite été
acheminé en Angleterre via Astrakhan, Batoumi (Géorgie), Trabzon (Turquie) et
Istanbul. Pour Sokolov, il ne s’agissait pas d’utiliser ce polonium pour tuer
Alexandre Litvinenko, mais simplement d’un trafic auquel ce dernier était mêlé.
Au delà des déclarations
de l’ancien chef de la sécurité de Boris Berezovsky, il y a un certain nombre
de faits qui semblent aller dans le sens du trafic et de l’erreur de
manipulation. Ainsi, le 1er novembre 2006, Alexandre Litvinenko avait tout
d’abord rendez-vous pour déjeuner avec Mario Scaramella, un Italien spécialiste
des déchets radioactifs et censé lui remettre des documents liés au meurtre
d’Anna Politkovskaya (d’ou cet Italien vivant à Naples tenait-il ce genre de
documents ?). Les deux hommes se sont vus dans le restaurant de sushi "Itsu".
Or des traces de polonium ont été relevées dans ce restaurant dans lequel ni Alexandre
Lugovoï, ni Anton Kovtun, son présumé complice n’avaient, mis les pieds. Les
traces de polonium étaient assez importante pour justifier le contrôle par la
police italienne du domicile de Scaramella à Naples et de l’école de ses
enfants. Questionné sur les résultats de ces recherches, Scaramella a déclaré
que ces résultats étaient secret et qu’il n’en avait pas été informé par la
police.
A Londres, des traces de
polonium ont été trouvées à l’Hôtel Sheraton de Park Lane, dans les bureaux de
Boris Berezovsky et au bar de l’hôtel Millenium où les trois hommes se sont
rencontrés. Les trois derniers emplacements pourraient « coller »
avec l’hypothèse de l’empoisonnement par Lugovoï et Kovtun, mais pas le
premier, le restaurant « Itsu » !
Plus étonnant encore, des
traces de polonium ont été trouvées également dans un restaurant,
l’ « Abracadabra », appartenant à « Lord » David West
et spécialisé dans la cuisine russe. Ce même David West s’apprêtait à fournir
au juge anglais chargé de l’enquête, les reçus de carte de crédit prouvant
qu’Alexandre Litvinenko était dans son restaurant deux jours avant de
rencontrer Lugovoï et Kovtun. Malheureusement, David West était poignardé chez
lui avant de pouvoir rencontrer le juge. Ce sont certainement ces éléments qui
font que, dans son exposé, la semaine dernière, le juge Robert Owen a précisé
qu’Alexandre Litvinenko avait bien été empoisonné au polonium par Alexandre
Lugovoï le 1er novembre à l’hôtel Millenium, mais a ajouté qu’il avait reçu
quelques jours plus tôt, une dose moins forte de ce polonium, ce qui justifiait
à postériori les traces mentionnées ci-dessus.
Le déroulé de l’enquête
non plus n’est pas très clair. Après avoir été accusée d’être l’origine du
polonium par la justice anglaise, la Russie a demandé communication des
résultats d’analyse sur la base desquels elle se disait capable de déterminer
l’origine précise du polonium, chaque producteur étant identifiable à partir du
produit. Ces résultats d’analyse n’ont jamais été fournis. En 2013, l’enquête a
été enterrée et le dossier fermé six mois plus tard.
Mais ensuite, il y a eu
la Crimée, le Donbass, le crash du vol MH17… L’enquête a été rouverte pour
donner le résultat que l’on sait maintenant. A la suite des déclarations du
juge Owens, David Cameron a déclaré qu’il fallait « punir » la Russie
avant d’ajouter quelques heures plus tard, ou le lendemain, que l’Angleterre
avait besoin de coopérer avec la Russie sur le dossier Syrien. Or s’il existe
des personnes qui connaissent la vérité sur l’affaire, sur l’implication de
divers services secrets dans le meurtre de Litvinenko et ceux qui ont suivi,
David Cameron doit en faire partie.
En plus, en réfléchissant
calmement, pourquoi quelqu’un utiliserait une « arme radioactive » pour
tuer un homme quand un couteau, une balle ou un poison traditionnel ferait
l’affaire de façon beaucoup plus sûre et moins dangereuse pour le meurtrier
lui-même ?
Tout ceci laisse à penser
que « l’opération Alexandre Litvinenko » était soit un coup monté
pour déstabiliser la Russie et son président, soit, plus vraisemblablement, la
récupération médiatique d’un accident de manipulation de polonium par la
victime elle-même. L’homme était comme un cadeau du ciel pour les manipulateurs
de tous poils à la recherche de « dissidents » prêts à dire du mal de
la Russie dans le porte voix des médias occidentaux. Alexandre Goldfarb qui
travaillait alors pour la fondation de George Soros a joué tout d’abord le rôle
de rabatteur, avant de participer, à Londres à la mise en scène. Je ne pense
pas que Boris Berezovsky soit mêlé directement au meurtre mais je crois qu’il y
a simplement vu un moyen supplémentaire d’assouvir son désir de vengeance
contre le président russe. Il a certainement participé à la mise en scène, il
était certainement au courant des dessous de l’affaire et c’est peut-être ce
qui est à l’origine du « suicide » qui lui a couté la vie, d’autant
qu’on lui prêtait l’intention de rentrer en Russie après avoir demandé le
pardon de Vladimir Poutine. Il fallait l’empêcher de parler.
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